mardi 31 mars 2009

La huppe fasciée : de retour de mes vacances d’hiver en Afrique !

« Houpoupa houpoupa », puis «Houpoupa houpoupa »….
Non je ne rêve, pas possible de confondre avec le piou piou des passereaux, le rouou rouou des tourterelles !
Serait-ce possible, nous sommes le 31 mars ?Devant la répétition de ce cri reconnaissable entre tous, je cherche …il y a beaucoup de grands arbres en bas du jardin et je pense que l’oiseau est loin. Devant son insistance je continue à chercher et …le voilà au-dessus de ma tête !

La huppe est de retour

Upupa epops, la huppe fasciée est revenue d’Afrique ! Vous comprendrez d’où lui vient son nom.
Ce ne sont pas les photos du siècle, mais celles qui vous font partager mon plaisir de voir ce bel oiseau revenu de son périple migratoire !

Il lance son appel répété le bec fermé on voit juste le renflement de sa gorge.

C’est le mâle qui signale ainsi sa présence !
Ce bel oiseau est un migrateur qui revient nicher dans nos régions. On le rencontre dans beaucoup de régions mais plus fréquemment au sud de la Loire.
Malheureusement je ne le vois que de passage.


Huppe dressée : ne venez pas me chercher querelle!!

La huppe se redresse quand l’oiseau est inquiet ou veut intimider un rival. Ou un intrus de moindre taille !
Les huppes sont de précieux insectivores. Avec leur long bec recourbé, elles recherchent les larves dans le sol et consomment ainsi l’excédent d’insectes. On les voit bien cachées dans la végétation, en train de chercher leur repas ! Vigilante comme tous les oiseaux, elles s’envolent au moindre mouvement des bipèdes que nous sommes ! Leur vol très gracieux révèle alors leur allure de papillon !

Je me repose et je surveille avant de retourner au sol me nourrir!

Ces 2 dernières photos datent de l’année dernière quand bien cachée, j’attends que l’oiseau se rapproche de moi, seule solution pour ne pas le faire fuir.
C’est une espèce protégée , souhaitons qu'elle vienne encore longtemps visiter nos régions

dimanche 29 mars 2009

Faucon crécerelle : au menu, campagnol frais !

La scène a duré une vingtaine de minutes ! L’an passé, observant les oiseaux autour des mangeoires, je vois un oiseau bien plus grand que mes passereaux habituels se poser en haut du cèdre, situé dans le jardin voisin ! Le temps de diriger le zoom dans la bonne direction, je suis toute surprise de voir un faucon se poser avec une proie dans la main …non …dans les serres !

Le faucon inspecte sa proie
Il s’agit d’un mâle de faucon crécerelle, un faucon commun, mais que l’on ne voit pas tous les jours prendre son déjeuner sous nos yeux !


Bon, par où commencer ?
Première opération : se reposer et observer les alentours, cela dure cinq bonnes minutes. Je vois la respiration de l’oiseau s’apaiser. Il venait de chasser et cela demande des efforts ! Ensuite il faut regarder dans tous les sens si on est tranquille. Il est placé à une quinzaine de mètres de hauteur et il n’y a aucun arbre qui le surplombe. Bon l’endroit est convenable. Il faut maintenant regarder de près ce que l’on a attrapé ! Bon, il a l’air frais ! Oh ! il a même de beaux yeux !

Par la tête, comme d'habitude!
Il faut quand même observer que l’oiseau n’a que 2 pattes ! L’une tient fermement la proie et l’autre tient la branche ! Et il a un bon équilibre car je le verrai sous cet angle, limité certes, pendant tout le repas !
Il commence par manger la nuque !

Oh, ces poils! ...quelle barbe!!
Parfois déchirer la nourriture s’avère difficile ! Je vous épargne les tirages de viscères et autres images sanguinolentes. En une dizaine de minutes tout est consommé.
Maintenant il s'agit de le tenir dans l'autre sens!
Quand la position du campagnol ne permet plus une consommation aisée, on le prend dans l’autre sens !

A la fin du repas le faucon s’envole très vite !

jeudi 26 mars 2009

Grosbec casse-noyaux, chardonneret, tarins des aulnes : on se tolère!

Les grosbecs casse-noyaux (coccothraustes coccothraustes )n’ont jamais été aussi nombreux à se présenter dans le jardin autour des mangeoires ! Ils sont six à venir tous les matins. Cela m’intrigue, l’année dernière et la précédente pas un seul Pourquoi ?

Le grosbec casse-noyaux se nourrit dans les bois de fruits des arbres érables, frêne, charme, d’insectes tels que les cerfs-volants, de baies ! Il aime en fait l’amande contenue dans le noyau des fruits. Grâce aux muscles très puissants et à des stries à l’intérieur de son bec, il est très bien outillé pour casser des noyaux même très durs.
Pourquoi les années précédentes a-t-il trouvé assez de nourriture dans la forêt ?
J’ai une petite idée. A l’automne 2006 et 2007, le grand chêne qui borde mon jardin a produit des glands en quantité énorme, mais vraiment énorme ! Je les ai transportés par grands paniers, encore aujourd’hui j’arrache des jeunes chênes partout !
Mais à l’automne 2008 pas un gland, du moins je n’en ai vu que très très peu ! Une explication : l’été 2008 a été très moyen pas trop chaud, pas trop sec, mon vieux chêne ne s’est pas senti en danger et n’a pas eu besoin de penser à son remplacement !
A partir du comportement du chêne j’extrapole le comportement des autres arbres qui fournissent la nourriture aux grosbecs casse-noyaux ! Si les fruits des charmes, frênes, érable…. sont aussi peu nombreux que ceux du chêne, la réserve hivernale est bien épuisée et il leur faut sortir du bois pour se nourrir !


C'est une femelle qui observe les alentours avant de venir se restaurer

Comme ils sont nombreux, ils sont amenés à cohabiter avec les autres visiteurs du jardin !
Leur taille imposante éloigne automatiquement tous les petits trop craintifs qui se cherchent une autre place ou attendent le départ des gros mangeurs !
Certains osent quand même une approche prudente.
Curieusement ce sont principalement les femelles grosbecs qui viennent à la mangeoire et sont les moins craintives !

Le chardonneret attend bien sagement la permission de s'approcher !

"-Bonjour madame grosbec, pourrais partager votre repas ?
-Quoi, partager mon repas, vous n’y pensez pas ma chère ! Je ne suis guère partageuse !
-S’il vous plaît quelques petites graines ! J’ai faim moi aussi et vous êtes déjà si grosse !
Pensez à votre ligne, je ne sais pas si vous trouverez à vous marier si vous continuer ainsi à déformer votre taille!
-Bon bon... mais ne me dérangez pas !!"

Pas question de prendre trop de place!Faisons- nous toute petite!


Madame tarin des aulnes, toute petite ne se fait guère d’illusion, ce n’est pas elle qui aura le dernier mot ! Alors courageuse et rusée elle profite de ce que madame grosbec ait le dos tourné pour se faufiler à la mangeoire et se restaurer !


Petite , mais courageuse la femelle tarin des aulnes se restaure dans le dos du grosbec!

Après avoir bien mangé, on fait un passage par la buvette!

On boit quelques bonnes gorgées.

J'espère les voir encore quelques jours jusqu'à ce que la nourriture disponible dans la nature soit suffisante pour satisfaire leur solide appétit!

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Quelques moments de la vie d'un petit tarin
Grosbec casse_noyaux

samedi 21 mars 2009

Le Rougequeue noir (Phoenicurus ochuros)

Plusieurs fois j’ai vu sa queue rouge lorsqu’il s’envolait devant moi ! Je savais donc qu’il y en avait un ou plusieurs autour de mon jardin ! Mais de photo point !
Cet après midi, je surveillais les visiteurs à la mangeoire. En ce jour frais avec un vent encore plus frais, les oiseaux étaient nombreux à venir se ravitailler !
La buvette aussi avait du succès bien que n’étant fournie qu’en eau claire !!
Et voilà que je vois un nouveau venu qui inspecte les lieux !
C’était lui !

Le Rougequeue noir vient voir à quoi ressemble cette buvette!

Qu’il vienne ainsi voir ce qui se passe n’est pas étonnant car c’est un oiseau terrestre.
On le rencontre beaucoup en montagne dans les zones rocheuses. Mais dans les zones urbaines il s’est rapproché des maisons.

C'est un mâle avec son plumage gris anthracite et sa queue orange.

Son bec fin trahit l’insectivore ! Il les capture au sol mais aussi en vol près des murs et à l’automne ne dédaigne pas les fruits !

Son ventre est plus gris et on voit un peu de blanc sur ses ailes.

Mais c’est un oiseau qui n’aime pas la compagnie de ses congénères c’est pourquoi on ne rencontre qu’un individu .

Un dernier regard!

J'espère qu'il trouvera un endroit pour nicher dans l e coin!

lundi 16 mars 2009

Merle noir: construction du nid!

Avertissement : Une fois n’est pas coutume !
Il me faut attirer votre attention sur le fait que la nidification, la ponte, la couvaison, l’élevage des jeunes sont des périodes extrêmement critiques pour les oiseaux ! Tout dérangement peut interrompre le processus ! Déjà, il y a les aléas climatiques, les prédateurs qui mettent en difficulté les oiseaux ! Alors n’y ajoutons pas notre excessive curiosité !
Toutes ces images sont faites depuis l’intérieur de la maison avec un zoom !
Les observations le sont avec des jumelles et prises de notes quotidiennes.

Bonne lecture !

Hier matin j’ai surpris une merlette avec des brins d’herbe plein le bec !
Voilà, nous y sommes , c’est le printemps , elle construit son nid !
Déjà l’année dernière j’avais assisté à ce spectacle et avait pris des notes sur l’évolution de son travail !
Ce sont des photos documentaires, elles sont prises souvent en condition de faible lumière et à l’ombre ! Le décor n’est pas des plus soigné , mais il convient bien à nos acteurs !
Bien entendu c’est madame qui travaille et quasiment seule !On va donc commencer par éclaircir le rôle de monsieur !
Le merle noir,(Turdus merula)est un surveillant général et un garde du corps !

Le voilà en train de surveiller les alentours

Chaque couple a son territoire et défense d'empiéter sur celui du voisin. J’ai ainsi assisté à une vrai baston : un merle s'est fait copieusement et bruyamment rosser par un autre. Comme le spectacle en valait la peine , deux autres sont accourus et encourageaient les adversaires de la voix. A la fin , le vainqueur avait une plume dans son bec!Le vaincu qui n'a pas dégagé assez vite a encore eu droit à une charge d'intimidation avant de comprendre qu'il n'avait rien à chercher à cet endroit!
Donc quand madame est importunée, elle appelle son Jules, il dégage le terrain pour que la construction avance !Il est donc souvent perché à proximité du domicile !
Mais le soir il prend encore le temps de chanter depuis un point élevé, très élevé!

Monsieur, peu fatigué , chante gaiement.

De temps en temps il va inspecter l’avancement des travaux !Quand la construction est presque finie , il garde le nid pendant que madame va chercher des matériaux !


La merlette ramasse différents types de matériaux ! Des brins longs et solides pour faire le gros œuvre.

Des brins d'herbe bien sèches!

Elle avait trouvé un brin très long : c’était la tige coureuse d’un pied de concombre qui avait produit de nombreux fruits ! Desséchée , cachée sous les mauvaises herbes , elle avait attiré le regard de la bâtisseuse. Quand elle a voulu s’envoler, ce brin solide l’a retenu au sol, elle a tiré , elle s’est posé sur un tuteur et a continué à tirer !Hélas sans réussir à casser cette tige et a dû renoncer !


Une récolte abondante pour le gros oeuvre!

Puis, le remplissage est fait de matériaux plus courts.


Brindilles plus courtes et ... humides!

Elle façonne l’arrondi de manière parfaite en utilisant ….son popotin !!Elle relève les plumes de sa queue et frotte le derrière contre la construction et fait des mouvements réguliers vers la droite et la gauche !Ensuite elle se retourne et agit sur l’autre moitié du nid !


Encore une cargaison ...humide!

La finition du nid est faite avec des herbes courtes, des toiles d’araignées des lichen !.


De temps en temps il y arrêt des travaux pour cas de force majeure .
Force majeure ? Dans le cas des merles , il s’agit de Cachou ! Cachou, gros matou bien nourri, mais jamais loin d’un mauvais coup , se poste parfois sous la haie retenue par la merlette pour s’installer !
Il faut donc guetter le départ de l’ogre !


On surveille et on attend que le champ soit libre!

Après ce dur labeur, un peu de repos , de toilette et de repas !

Allez, on se secoue un peu!

La construction dure plusieurs jours !Le nid est considéré occupé quand l’oiseau y passe la nuit !

vendredi 13 mars 2009

Pinson du Nord : bon voyage!

Voilà, ils ont pris la route, pour rejoindre leur terrain de nidification !
Les pinsons du Nord (Fringilla montifringilla) qui avaient passé près de 2 mois autour de mon jardin, s’en sont allés.
Originaire de Scandinavie ou de Russie, ils vont aller nicher dans ces terres lointaines. Des vols importants sont signalés çà et là !
L’instinct grégaire les protège pendant la migration !
Alors pour leur souhaiter un bon retour quelques images des bons moments qu’ils m’ont fait passer.

C’est une femelle qui la première s’est présentée dans le jardin ! Comme l’endroit lui a plu, elle a progressivement fait venir ses amis, deux puis trois et jusqu’à dix !

Bien élevée, elle attend poliment et avec beaucoup de patience qu’une place se libère à la mangeoire !
Mais entre temps beaucoup de ses congénères mangent au sol comme leurs cousins les pinsons de arbres !

Ils sont même assez tolérants pour partager à deux, la même table !
Mais cela ne dure pas très longtemps !

Et ils savent aussi montrer qu’ils ont du caractère!

Monsieur est plus coloré que madame bien sûr et pour se faire beau les plumes de sa tête vont progressivement faire un casque noir et brillant. Son bec deviendra aussi plus foncé.
Et voilà un dernier regard sur cette région du sud où l’hiver aura été doux et supportable.

Bon voyage les amis, revenez l’année prochaine, vous serez toujours les bienvenus !

mardi 10 mars 2009

Le Pouillot véloce

Le pouillot véloce ou Phylloscopus collybita.
Ma première « rencontre » avec ce petit habitant de mon jardin date de l’automne ! Je me demandais qui se promenait au-dessus de ma tête dans le grand chêne ! Il m’a fallu bien regarder pour viser et fixer son portrait sur le capteur !

Pendant mes observations hivernales des visiteurs de la mangeoire du jardin, je voyais parfois un oiseau qui passait du mandarinier, à l’oranger, puis au citronnier, enfin au pamplemoussier ! Quoi uniquement des agrumes ! Bon, ils gardent leurs feuilles en hiver et sont donc de bonnes cachettes ! Mais il ne venait jamais se servir à la cantine mise généreusement à disposition !

De plus ses déplacements très rapides m’empêchaient de voir ce qu’il faisait !!
Grâce à l’image j’ai enfin compris !

Avec son bec pointu, mais très fin d’insectivore, il débarrassait le dessous des feuilles des cochenilles qui y avaient trouvé refuge !
J’étais bien contente qu’il se nourrisse ainsi en me rendant un grand service !

C’est le seul pouillot présent dans les régions tempérées de l’Europe en hiver, les autres partent se mettre au chaud !

On le reconnaît à ses pattes sombres qui permettent de le distinguer du pouillot fitis qui a les pattes claires !!

Et voilà la photo d'aujourd'hui qui a motivé la rédaction de cet article!Pendant un bref instant, il s'est perché sur une branche dégagée. Après 3 ans d'observation!

samedi 7 mars 2009

La non- invitation à déjeuner!

Madame Verdier d’Europe n’invite pas monsieur la mésange charbonnière !

_"Inutile de venir redemander de partager mon plat de tournesol ! C’est définitivement NON

_Quelle désobligeante cette madame Verdier, je croyais pourtant qu’au XXIème siècle, c’était les dames qui invitaient au restau !!"
Monsieur Verdier d’Europe est tout aussi égoïste !

"_Ma femme t’a déjà dit que nous ne t’invitions pas ! Ce n’est pas la peine de venir me voir ! _Mais vous êtes sans doute plus aimable que votre acariâtre épouse ! "

_Comment acariâtre, mon épouse !
_Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, vous, vous êtes aimable ; ai-je dit !

_Dégage et vite ! Tu m’empêche de manger !!
Oh! Il faut employer les grands moyens : dégages ou je te plume !!
_ Essaie toujours, gros balourd, t’es pas fichu de descendre ici Ha, ha, je me marre !!!

_Ouf, enfin tranquille, quel boulot pour défendre ce plat de tournesols, délicieux, certes, mais tous ces parasites qui ne pensent qu’à venir jouer les pique assiette ! Ouf !!

_Eh! ….Eh …le gros balourd, je suis toujours là ! Et j’y arriverais à te piquer une graine !

_Oh, va encore falloir que je sorte les grands moyens Fiche le camp!
_Non et définitivement non, je l’aurai ma graine, je l’aurai !!!!!

Conclusion de cette petite scène! Il l'a eu sa graine! L'obstination et l'agileté ont triomphé !

mercredi 4 mars 2009

Le rouge gorge familier

Le rouge gorge familier ou Erithacus rubecula.
Familier oui, puisque tout jardinier connaît ce petit visiteur qui l’observe depuis une haie ou une branche basse ! Familier oui mais solitaire ! Car, le rouge gorge défend farouchement « son jardin », en fait son territoire !

Le rouge gorge est sédentaire dans la moitié sud du pays et migrateur partiel dans la partie Nord ! Des oiseaux des régions septentrionales rejoindraient nos sédentaires pendant l’hiver !
Autour de mon jardin, j’ai plusieurs rouge gorges ! Mais chacun reste dans son domaine, et avec son circuit et ses habitudes : vers 11 heures côté cuisine, le soir une petite surveillance en hauteur autour de la piscine, où il se fait éloigner par le merle venu prendre son bain quotidien !
Le voisin lui, est cantonné dans la partie basse du jardin et de furieux tak tak tak indiquent les limites de chacun ! C’est ainsi que je les repère ! Avec eux inutile de lever les yeux au ciel, ils sont cachés dans la végétation à peu de hauteur ! Ils se nourrissent au sol le plus souvent !
Viennent-ils aux mangeoires ? Oui, mais quand ils sont seuls !

Le voici en train d’inspecter l’installation à peine terminée ! Mais ensuite pas question de venir manger en compagnie de mésanges, des verdiers hargneux ou des chardonnerets bavards et chamailleurs !

Par contre, quand il n’y a personne on regarde, on se laisse admirer, on mange et on file !

En fait notre rouge gorge se reconnaît facilement à sa poitrine orange ! L’essentiel de son plumage est de couleur chamois. On peut voir les couleurs se succèdant depuis sa poitrine orange bordée d’un léger liséré gris en direction les ailes qui sont d’un brun clair. L’abdomen et le croupion sont d’un blanc soyeux.

Mâle et femelle sont semblables, donc impossibles à distinguer en photos.

Bon printemps avec le retour des rouge gorges dans tous nos jardins!